lunes, 20 de junio de 2011

En Colombie frappe les ennemis des narcos et de leurs alliés des FARC ou de l’ex-président Ernesto Samper,

UN JOURNALISME D'INVESTIGATION


Colombie: le député Miguel Gomez, 

ex-ambassadeur en France, quitte le pays 

sous la menace, dans l’indifférence du 

président Santos, et met en cause l’ancien 

président Ernesto Samper dans le meurtre 

en 1995 de son oncle Alvaro, leader 

conservateur



Une chasse à l’homme impunie en Colombie frappe les ennemis des narcos et de leurs alliés des FARC ou de l’ex-président Ernesto Samper, pour les contraindre à vivre sous les menaces de mort sans protection (comme le journaliste Ricardo Puentes) ou à fuir le pays, à l’image de Miguel Gomez, député et ex-ambassadeur à Paris.
Diplômé de Sciences politiques à Paris, francophone et francophile, ancien directeur de la Banque colombienne du commerce extérieur (Bancolodex) avant d’être ambassadeur de Colombie en France de 2003 à 2006, Miguel Gomez a quitté la Colombie hier jeudi avec sa famille face à ces menaces.
La raison ? Un livre en préparation dans la famille de l’ex-ambassadeur. Il va révéler qui fut l’auteur en 1995, à Bogota, en pleine rue, du meurtre d’Alvaro Gomez Hurtado, le leader conservateur appelé, à l’époque, à succéder à tout moment au président libéral Ernesto Samper, élu en 1994 mais convaincu de corruption pour le financement de sa campagne par le cartel de la cocaïne de Cali, à hauteur de six millions de dollars.
Le frère d’Alvaro Gomez Hurtado, Enrique, a préféré rester discret sur l’identité du commanditaire de l’assassinat, tant que le livre ne sera pas publié, mais Miguel Gomez, neveu de la victime et réfugié hors de Colombie, a impliqué l’ex-président Ernesto Samper.
« Ils ont tué (mon oncle) pour concrétiser le souhait présidentiel (donc de Samper) de le réduire au silence », a déclaré Miguel Gomez à une radio colombienne.
Cet exil de Miguel Gomez confirme l’insanité effrayante du climat politique actuel en Colombie, avec un président Santos devenu le symbole d’une sulfureuse complicité entre les élites gauchisantes d’une part, les terroristes des FARC, les narcos, et leurs complices au sein de la cour suprême de justice d’autre part.
Le journaliste Ricardo Puentes, menacé de mort, n’a toujours fait l’objet d’aucun appui ni des autorités (pour assurer sa sécurité), ni de la SIP (Société interaméricaine de presse) – conglomérat de patrons des médias latino-américains, mais dont le directeur n’est autre qu’Enrique Santos Calderon, frère…de Juan Manuel Santos, président de Colombie).
Cet enquêteur, Ricardo Puentes a eu le courage inouï de révéler récemment que le colonel Alfonso Plazas Vega, héros colombien de la lutte victorieuse contre les terroristes du M-19 en 1985, avait été condamné à 30 ans de prison en 2009 après le faux témoignage d’un soldat sur la présumée disparition de 11 civils.
Après leur prise en otages de 200 juges à Bogota, l’incendie par eux du Palais pour brûler les archives des trafiquants de drogue en cours d’extradion contre 3 millions de doillars, et le meurtre d’au moins cent magistrats à feu et à sang, les terroristes avaient été amnistiés en 1991.
Ce faux témoin, invoqué par la juge Maria Angela Buitrago malgré lui, vient de confirmer devant Ricardo Puentes, puis face au procureur général, qu’il n’avait jamais été à Bogota en 1985, et qu’il n’avait jamais rencontré le colonel Alfonso Plazas Vega.
Dans le même temps, la justice de Colombie, toujours aux mains de la corruptin narcoterroriste, vient de relaxer l’un des complices des FARC, Wilson Borja, sous prétexte que les preuves de ses liens ont été retrouvées à l’étranger (en Equateur) et non pas en Colombie, dans les ordinateurs de l’ex-n°2 des FARC Raul Reyes, abattu par l’armée colombienne le 1er mars 2008 dans son camp retranché situé à la frontière entre les deux pays.

No hay comentarios.:

Publicar un comentario

Únete a nuestra comunidad. Comenta, analiza y critica las noticias y debates de la Opinión Critica del Asunto. Evita incluir en tu comentario contenido vulgar, difamatorio o que no tenga que ver con el tema. la Opinión Critica se reserva el derecho de eliminar comentarios que incumplan estas normas.

Los comentarios aqui expresados, tanto en el Foro como en los videos, no resultan ser responsabilidad de la Opinión Critica, este sitio está concebido solo como medio informativo.